Autres moyens de transport
Bus
Parmi les transports publics les moins pratiques se trouvent les bus et les cars. Comme vous l'avez lu sur ce site, il n'y a pas - ou presque - de problèmes avec les avions et les trains, mais avec les bus et cars, ça devient plus problématique. Mais commençons par les bus. Qu'ils soient dans les villes ou les campagnes, en règle générale, les bus ne sont pas du tout accessibles. Il en existe qui sont à plancher bas, mais la marche peut tout de même être assez haute, surtout si le véhicule n'est pas près du trottoir. Je me souviens, il y a de nombreuses années, qu'une fois je ne pouvais pas descendre d'un bus et le chauffeur avait tout simplement refusé de m'aider car, disait-il, il avait un horaire à respecter. Mais bon, maintenant je ne pourrais pas le faire, dans le sens que je ne peux plus vraiment monter ou descendre des marches trop hautes. Le problème, principalement dans ma ville, est que seuls deux ou trois lignes seulement possèdent les bus à plancher bas. Je ne saurais vous dire pour les autres villes en Suisse, du fait que je me déplace rarement - voir même jamais - avec les transports publics.
Pour ce qui est des autres pays que j'ai visité, il n'y a qu'à Los Angeles où j'ai utilisé les transports publics et c'était cette année 2008. J'avais cherché tous les détails des transports publics et tout planifié avant mon départ et tout s'est merveilleusement passé. Etant donné que je restais à Venice Beach, les bus locaux étaient ceux de Santa Monica, qui se trouve juste à quelques minutes. Les Bus Bleus de Santa Monica sont tous à plancher bas et de plus ils peuvent encore se descendre un peu, ce qui fait qu'il n'y a presque plus de marche à monter. Ce qui fait donc que j'ai pu me déplacer facilement, sans avoir à prendre les taxis, qui coûtent cher. C'est le seul endroit où j'ai pu sortir sans trop dépenser d'argent en transports. En Angleterre, je n'ai jamais utilisé les transports publics, ni même en France, donc, je ne peux pas vraiment donner mon avis.
Par contre, les cars sont pour ainsi dire le pire cauchemar des personnes handicapées. Les marches sont très hautes et, à moins qu'on nous porte, on ne peut tout simplement pas y entrer. La dernière fois que j'ai fait un voyage de quelques jours en car, j'avais été reçue comme un chien dans un jeu de quilles car je ne pouvais pas monter par moi-même, alors que j'avais prévenu en réservant que je ne pouvais pas monter les marches. Le chauffeur n'avait pas été informé et il était vraiment fâché. Pour finir ça s'était arrangé grâce à un monsieur qui m'avait gentiment aidé chaque fois qu'il le fallait. Au retour, le chauffeur m'avait dit que la prochaine fois il fallait que j'aie un accompagnant pour m'aider - il n'y aura pas de prochaine fois, c'est sûr.
En 1994, j'ai fait un circuit de 10 jours aux Etats-Unis en car. Par chance, le car que nous avions était relativement facile, dans le sens que les marches n'étaient pas très hautes et que le véhicule pouvait se descendre de quelques centimètres. J'évitais juste de sortir quand nous avions des arrêts de quelques minutes seulement. Ceci dit, je ne suis pas complètement certaine que je ferais à nouveau un circuit en car. Ce qui est tout de même triste, c'est que les personnes handicapées peuvent maintenant plus facilement se déplacer ou voyager, mais seul, c'est de loin pas évident car on est relativement limités dans nos choix de visite, à cause des obstacles telles les marches, bus ou autres lieux non accessibles. Ça nous empêche souvent de faire du tourisme librement, on doit faire des choix.
Pour ce qui est des autres pays que j'ai visité, il n'y a qu'à Los Angeles où j'ai utilisé les transports publics et c'était cette année 2008. J'avais cherché tous les détails des transports publics et tout planifié avant mon départ et tout s'est merveilleusement passé. Etant donné que je restais à Venice Beach, les bus locaux étaient ceux de Santa Monica, qui se trouve juste à quelques minutes. Les Bus Bleus de Santa Monica sont tous à plancher bas et de plus ils peuvent encore se descendre un peu, ce qui fait qu'il n'y a presque plus de marche à monter. Ce qui fait donc que j'ai pu me déplacer facilement, sans avoir à prendre les taxis, qui coûtent cher. C'est le seul endroit où j'ai pu sortir sans trop dépenser d'argent en transports. En Angleterre, je n'ai jamais utilisé les transports publics, ni même en France, donc, je ne peux pas vraiment donner mon avis.
Par contre, les cars sont pour ainsi dire le pire cauchemar des personnes handicapées. Les marches sont très hautes et, à moins qu'on nous porte, on ne peut tout simplement pas y entrer. La dernière fois que j'ai fait un voyage de quelques jours en car, j'avais été reçue comme un chien dans un jeu de quilles car je ne pouvais pas monter par moi-même, alors que j'avais prévenu en réservant que je ne pouvais pas monter les marches. Le chauffeur n'avait pas été informé et il était vraiment fâché. Pour finir ça s'était arrangé grâce à un monsieur qui m'avait gentiment aidé chaque fois qu'il le fallait. Au retour, le chauffeur m'avait dit que la prochaine fois il fallait que j'aie un accompagnant pour m'aider - il n'y aura pas de prochaine fois, c'est sûr.
En 1994, j'ai fait un circuit de 10 jours aux Etats-Unis en car. Par chance, le car que nous avions était relativement facile, dans le sens que les marches n'étaient pas très hautes et que le véhicule pouvait se descendre de quelques centimètres. J'évitais juste de sortir quand nous avions des arrêts de quelques minutes seulement. Ceci dit, je ne suis pas complètement certaine que je ferais à nouveau un circuit en car. Ce qui est tout de même triste, c'est que les personnes handicapées peuvent maintenant plus facilement se déplacer ou voyager, mais seul, c'est de loin pas évident car on est relativement limités dans nos choix de visite, à cause des obstacles telles les marches, bus ou autres lieux non accessibles. Ça nous empêche souvent de faire du tourisme librement, on doit faire des choix.
Trams - métros
Pour les trams, les seuls dont j'ai souvenir avoir utilisé étaient à Helsinki. A part quelques-uns d'entre eux, la majorité sont totalement accessibles et là, il n'y a juste aucun problème. J'avoue que cela est totalement gratifiant de pouvoir se déplacer dans une ville avec les trams sans devoir utiliser les taxis, d'être complètement autonome sans devoir demander de l'aide. Si seulement cela pouvait être le cas partout. Il existe un réseau de trams à Genève, mais je ne les ai jamais utilisé, n'allant que rarement là-bas, sauf à l'aéroport où l'on m'emmène en voiture.
En ce qui concerne les métros et à moins que cela aie évolué depuis le temps, les stations tout comme les rames de métro à Londres et à Paris sont inadaptées. Il me semble qu'à Londres il existe des stations accessibles, mais je ne saurais pas dire lesquelles. Il y a malgré tout une marche pour entrer dans la rame, donc, vraiment pas facile. Concernant Paris, il me semble que tout était inaccessible. Ceci dit, cela fait maintenant très longtemps et je ne m'en souviens plus du tout.
A Helsinki j'avais également eu l'occasion d'utiliser le métro, qui s'est trouvé être tout à fait accessible, ainsi que les deux stations utilisées. A Lausanne, là où j'habite, nous avons un métro depuis quelques années et lui aussi est totalement accessible, y compris les stations.
En ce qui concerne les métros et à moins que cela aie évolué depuis le temps, les stations tout comme les rames de métro à Londres et à Paris sont inadaptées. Il me semble qu'à Londres il existe des stations accessibles, mais je ne saurais pas dire lesquelles. Il y a malgré tout une marche pour entrer dans la rame, donc, vraiment pas facile. Concernant Paris, il me semble que tout était inaccessible. Ceci dit, cela fait maintenant très longtemps et je ne m'en souviens plus du tout.
A Helsinki j'avais également eu l'occasion d'utiliser le métro, qui s'est trouvé être tout à fait accessible, ainsi que les deux stations utilisées. A Lausanne, là où j'habite, nous avons un métro depuis quelques années et lui aussi est totalement accessible, y compris les stations.
Bateaux
Dans l'ensemble, les sorties en bateau ne sont pas toujours facile d'utilisation lorsque nous sommes handicapés. Là je ne parle que des bateaux de croisière sur lac ou rivière car je n'ai pas - ou rarement - utilisé d'autres embarcations. Lorsque j'étais enfant, nous possédions un petit bateau, mais je ne m'en souviens plus vraiment. J'ai très souvent fait des croisières sur le Lac Léman et c'est chaque fois un plaisir. L'entrée et la sortie du bateau peuvent dans certains débarcadères être un peu difficile car il existe une marche plus ou moins haute pour accéder à la passerelle. Bon, évidemment, il ne faut pas opter pour un voyage en première classe, car là il y a des escaliers. Une fois j'ai remonté une rivière avec le bateau, mais j'avoue ne plus vraiment me souvenir de l'accessibilité. La seule chose que j'avais remarqué ce jour-là, c'est que je pourrais avoir le mal de mer si je faisais une croisière sur la mer ou l'océan, principalement s'il fait mauvais temps. D'ailleurs, il y a quelques années, je m'étais inscrite pour une croisière au Groenland, mais j'avais malheureusement dû annuler.
En 1994 et en 1998, j'ai fait des petites promenades en bateau à New Orleans en Louisiane. La première fois c'était sur un bateau à roue. Autant que je me souvienne, on y entrait et sortait par une rampe, donc, aucune marche à effectuer. La seconde fois, donc en 1998, j'ai visité les marécages avec un groupe de personnes. Là aussi c'était bas, il n'y avait donc aucune marche. Toujours en 1994, lors du circuit de 10 jours en car dans l'ouest des Etats-Unis, nous avons également fait une petite promenade en bateau dans la baie de San Francisco. Il me semble me souvenir que nous entrions à un étage et que nous sortions à un autre, mais il y avait un ascenseur, sauf erreur.
Les seules embarcations sur lesquelles ce n'était pas facile, c'était des bateaux de pêche en Grèce lorsque j'ai fait un camp avec des personnes handicapées en 1986. Mais là, nous avions des personnes pour nous aider.
Ca y est, j'ai enfin pu faire une vraie croisière, la toute première de ma vie, en 2013. C'était un festival de heavy metal sur l'océan, au départ de Miami, avec escale à Cockburn, sur l'île de Grand Turk (Turks and Caicos), dans les Caraîbes. On est parti de Miami le lundi, escale le mercredi et retour à Miami le vendredi matin.
J'étais relativement impressionnée par la grandeur du bateau, 268 mètres de long sur, je dirais environ 25 mètres de large. Bien que je passais d'une scène à l'autre pour les concerts, il y avait plusieurs bars, restaurants, boutiques, casino, etc... Il s'agit d'un réel palace flottant avec de la moquette partout. Bref, je suis rentrée à la maison conquise et surtout comblée par mon expérience sur un bateau de croisière, tant et si bien que j'y retourne en 2014. Pour ce qui est du mal de mer, j'avais pris des médicaments avec moi pour le cas où. Je devais en prendre un environ une heure avant le départ du bateau, ce que j'ai fait et j'en ai repris un plus tard, non parce que j'avais des nausées, mais plutôt pour une petite gène du côté de l'estomac. Les jours suivants tout s'était bien passé. Le plus difficile pour moi qui me déplace avec des cannes était probablement les mouvements, certes lents, du bateau, qui pouvaient de temps en temps me déstabiliser quelque peu, mais sans pour autant me faire tomber. En réalité, c'était un des points sombres car le pire était le vent très fort sur le pont 12 (la piscine et la scène extérieure se trouvaient au pont 11). Je m'y suis rendue une seule fois et j'étais accompagnée, ce qui m'a empêché de tomber. Les jours suivants je me rendais dans un lounge au pont 14, donc, à l'intérieur, c'était bien mieux et j'entendais très bien la musique de là-haut.
En 2014, lors de la seconde croisière nous avons eu du mauvais temps le dernier jour. Ce n'était pas très agréable de se déplacer sur le navire, mais mon estomac tenait malgré tout le coup. En 2015, nous avons eu un bateau plus grand, le Liberty Of The Seas, 339 mètres de long si je ne me trompe pas, encore plus luxueux que le bateau des premières éditions de la croisière. En 2016 nous avions encore un autre navire, le Independence Of The Seas, la copie conforme du Liberty. Là nous avions encore eu une tempête les 12 dernières heures et j'avoue que c'était pire qu'en 2014, mais là encore je n'étais pas malade. Heureusement que mes cannes m'aident beaucoup quand le bateau bouge énormément. Question des déplacements sur ces deux navires, c'est bien entendu beaucoup plus long, donc, on gère comme on peut les différents concerts. L'entrée et la sortie de ces paquebots, c'est aussi facile que pour les aéroports et les avions, il n'y a aucun problème et il y a des services d'assistance tout à fait compétents.
Comme chaque année depuis 2013 j'effectue cette croisière au départ de Fort Lauderdale depuis 2015, toujours sur le même bateau pour l'instant et il n'y a vraiment rien à ajouter, vu que nous n'avons pas eu d'autres tempêtes depuis 2016. Ceci dit en 2017 le départ avait été un peu 'remuant' car cela soufflait beaucoup en Floride et on avait dû faire une escale de 2 - 3 heures aux Bahamas car quelqu'un était malade et, pour être à l'heure à notre escale du samedi on avait dû naviguer beaucoup plus vite qu'habituellement, donc cela bougeait aussi beaucoup plus, mais on commence à en avoir l'habitude. Exceptionnellement au début janvier en 2020 (au lieu de fin janvier - début février), je ferai ma 8ème croisière '70000 tons of metal'.
Ayant pris goût aux croisières, j'ai aussi décidé de faire une croisière 'régulière' de 16 jours en septembre - octobre 2020. Je partirai de San Francisco pour aller à Hawaï. Ce sera la première croisière de plus de 4 jours. Là ce sera surtout 4 jours en mer avant d'arriver à Hawaï, cinq visites sur quatre îles (sur cinq îles), à nouveau 4 jours en mer, une escale à Ensenada au Mexique et retour à San Francisco après un autre jour en mer. Je me réjouis déjà bien que cela va être complètement différent de ma croisière de heavy metal.
Le gros problème de ces bateaux de croisière que je ne comprendrais jamais c'est que toutes les cabines régulières sont équipées d'une marche relativement haute pour entrer dans la salle de bain. Cela avait été ma bête noire en 2013 et 2014, après quoi j'avais eu des cabines adaptées aux personnes à mobilité réduite, complètement accessibles. Je souhaitais effectuer une croisière en septembre 2019, mais j'ai annulé quand j'ai constaté qu'il y avait cette fameuse marche pour entrer dans la salle de bain. Comme ce bateau ne comporte que 3 ou 4 cabines adaptées, je ne pouvais pas en avoir une vu que je me déplace avec des cannes, priorité aux personnes en fauteuil roulant. Il faut penser à tout lorsqu'on est handicapé, ce n'est pas toujours facile car on ne peut pas toujours faire ce qu'on veut, mais on fait comme on peut.
En 1994 et en 1998, j'ai fait des petites promenades en bateau à New Orleans en Louisiane. La première fois c'était sur un bateau à roue. Autant que je me souvienne, on y entrait et sortait par une rampe, donc, aucune marche à effectuer. La seconde fois, donc en 1998, j'ai visité les marécages avec un groupe de personnes. Là aussi c'était bas, il n'y avait donc aucune marche. Toujours en 1994, lors du circuit de 10 jours en car dans l'ouest des Etats-Unis, nous avons également fait une petite promenade en bateau dans la baie de San Francisco. Il me semble me souvenir que nous entrions à un étage et que nous sortions à un autre, mais il y avait un ascenseur, sauf erreur.
Les seules embarcations sur lesquelles ce n'était pas facile, c'était des bateaux de pêche en Grèce lorsque j'ai fait un camp avec des personnes handicapées en 1986. Mais là, nous avions des personnes pour nous aider.
Ca y est, j'ai enfin pu faire une vraie croisière, la toute première de ma vie, en 2013. C'était un festival de heavy metal sur l'océan, au départ de Miami, avec escale à Cockburn, sur l'île de Grand Turk (Turks and Caicos), dans les Caraîbes. On est parti de Miami le lundi, escale le mercredi et retour à Miami le vendredi matin.
J'étais relativement impressionnée par la grandeur du bateau, 268 mètres de long sur, je dirais environ 25 mètres de large. Bien que je passais d'une scène à l'autre pour les concerts, il y avait plusieurs bars, restaurants, boutiques, casino, etc... Il s'agit d'un réel palace flottant avec de la moquette partout. Bref, je suis rentrée à la maison conquise et surtout comblée par mon expérience sur un bateau de croisière, tant et si bien que j'y retourne en 2014. Pour ce qui est du mal de mer, j'avais pris des médicaments avec moi pour le cas où. Je devais en prendre un environ une heure avant le départ du bateau, ce que j'ai fait et j'en ai repris un plus tard, non parce que j'avais des nausées, mais plutôt pour une petite gène du côté de l'estomac. Les jours suivants tout s'était bien passé. Le plus difficile pour moi qui me déplace avec des cannes était probablement les mouvements, certes lents, du bateau, qui pouvaient de temps en temps me déstabiliser quelque peu, mais sans pour autant me faire tomber. En réalité, c'était un des points sombres car le pire était le vent très fort sur le pont 12 (la piscine et la scène extérieure se trouvaient au pont 11). Je m'y suis rendue une seule fois et j'étais accompagnée, ce qui m'a empêché de tomber. Les jours suivants je me rendais dans un lounge au pont 14, donc, à l'intérieur, c'était bien mieux et j'entendais très bien la musique de là-haut.
En 2014, lors de la seconde croisière nous avons eu du mauvais temps le dernier jour. Ce n'était pas très agréable de se déplacer sur le navire, mais mon estomac tenait malgré tout le coup. En 2015, nous avons eu un bateau plus grand, le Liberty Of The Seas, 339 mètres de long si je ne me trompe pas, encore plus luxueux que le bateau des premières éditions de la croisière. En 2016 nous avions encore un autre navire, le Independence Of The Seas, la copie conforme du Liberty. Là nous avions encore eu une tempête les 12 dernières heures et j'avoue que c'était pire qu'en 2014, mais là encore je n'étais pas malade. Heureusement que mes cannes m'aident beaucoup quand le bateau bouge énormément. Question des déplacements sur ces deux navires, c'est bien entendu beaucoup plus long, donc, on gère comme on peut les différents concerts. L'entrée et la sortie de ces paquebots, c'est aussi facile que pour les aéroports et les avions, il n'y a aucun problème et il y a des services d'assistance tout à fait compétents.
Comme chaque année depuis 2013 j'effectue cette croisière au départ de Fort Lauderdale depuis 2015, toujours sur le même bateau pour l'instant et il n'y a vraiment rien à ajouter, vu que nous n'avons pas eu d'autres tempêtes depuis 2016. Ceci dit en 2017 le départ avait été un peu 'remuant' car cela soufflait beaucoup en Floride et on avait dû faire une escale de 2 - 3 heures aux Bahamas car quelqu'un était malade et, pour être à l'heure à notre escale du samedi on avait dû naviguer beaucoup plus vite qu'habituellement, donc cela bougeait aussi beaucoup plus, mais on commence à en avoir l'habitude. Exceptionnellement au début janvier en 2020 (au lieu de fin janvier - début février), je ferai ma 8ème croisière '70000 tons of metal'.
Ayant pris goût aux croisières, j'ai aussi décidé de faire une croisière 'régulière' de 16 jours en septembre - octobre 2020. Je partirai de San Francisco pour aller à Hawaï. Ce sera la première croisière de plus de 4 jours. Là ce sera surtout 4 jours en mer avant d'arriver à Hawaï, cinq visites sur quatre îles (sur cinq îles), à nouveau 4 jours en mer, une escale à Ensenada au Mexique et retour à San Francisco après un autre jour en mer. Je me réjouis déjà bien que cela va être complètement différent de ma croisière de heavy metal.
Le gros problème de ces bateaux de croisière que je ne comprendrais jamais c'est que toutes les cabines régulières sont équipées d'une marche relativement haute pour entrer dans la salle de bain. Cela avait été ma bête noire en 2013 et 2014, après quoi j'avais eu des cabines adaptées aux personnes à mobilité réduite, complètement accessibles. Je souhaitais effectuer une croisière en septembre 2019, mais j'ai annulé quand j'ai constaté qu'il y avait cette fameuse marche pour entrer dans la salle de bain. Comme ce bateau ne comporte que 3 ou 4 cabines adaptées, je ne pouvais pas en avoir une vu que je me déplace avec des cannes, priorité aux personnes en fauteuil roulant. Il faut penser à tout lorsqu'on est handicapé, ce n'est pas toujours facile car on ne peut pas toujours faire ce qu'on veut, mais on fait comme on peut.
Autres
Parmi les autres moyens de transports que j'ai pu utiliser, ben, forcément, il y a les voitures. Celles qui sont de taille que je qualifierais de moyenne, il n'y a aucun problème ni pour entrer ni pour sortir, quoiqu'il faut que je sois devant, là où il y a plus de place pour passer les jambes. Pour les voitures plus hautes, si elles ne le sont pas trop, en étant près d'un trottoir, ça peut encore aller sans trop de difficulté, mais par contre, les vans ou mini bus, c'est galère. Là il faut me porter, ce qui n'est pas forcément facile pour tout le monde. Une personne qui a de la force peut y arriver ou il faut qu'elles soient deux. Les voitures très basse, tu oublies !
J'ai pu, occasionnellement, utiliser d'autres moyens de transport, dont, les hélicoptères, par deux fois. La première fois c'était lors qu'une inauguration à Villeneuve, tout au bout du Lac Léman. C'était un petit vol de 6 minutes, sauf erreur. Je ne me souviens plus vraiment de l'accessibilité, sauf qu'en général ils sont tout de même hauts. La seconde fois, j'ai survolé une partie du Grand Canyon aux Etats-Unis, pour un vol de 30 minutes, si je ne me trompe pas, lors du circuit de 10 jours dans l'ouest du pays. Comme je possédais déjà mes cannes, la guide les avait gardées avec elle dans le car. Il me semble qu'il y avait eu deux personnes qui m'avaient portée pour m'installer dans l'hélicoptère. Mon prochain vol en hélicoptère se fera à Hawaï l'année prochaine, un vol de 2 heures 30, ce sera le plus long que je n'aurais jamais effectué.
A part encore les petits avions de tourisme, pas vraiment pratiques pour une personne handicapée car ils sont toujours hauts, quand on ne doit passer par dessus l'aile pour entrer, j'ai encore été une fois dans un sous-marin, lors de ma visite de Disneyland à Los Angeles en 1987. Je ne saurais dire si c'est le pire véhicule dans lequel je suis allée, mais je pense que la réponse est oui. Il fallait entrer par un escalier très étroit, en colimaçon et relativement raide. Par chance, l'aide était très présente et j'ai pu quand même en profiter, bien que le décor était artificiel. Je suis encore allée une fois sur une calèche à Gstaad, tirée par un ou deux chevaux, je ne me souviens plus vraiment. Mais là encore, c'était très haut. Enfin bref, mis à part l'accessibilité de tous ces moyens de transports, il y a toujours une récompense au bout, un paysage qui peut être magnifique, comme c'est le cas en montagne lorsque nous sommes dans une télécabine ou un téléphérique, peut-être plus facile d'accès, quoique...
J'ai pu, occasionnellement, utiliser d'autres moyens de transport, dont, les hélicoptères, par deux fois. La première fois c'était lors qu'une inauguration à Villeneuve, tout au bout du Lac Léman. C'était un petit vol de 6 minutes, sauf erreur. Je ne me souviens plus vraiment de l'accessibilité, sauf qu'en général ils sont tout de même hauts. La seconde fois, j'ai survolé une partie du Grand Canyon aux Etats-Unis, pour un vol de 30 minutes, si je ne me trompe pas, lors du circuit de 10 jours dans l'ouest du pays. Comme je possédais déjà mes cannes, la guide les avait gardées avec elle dans le car. Il me semble qu'il y avait eu deux personnes qui m'avaient portée pour m'installer dans l'hélicoptère. Mon prochain vol en hélicoptère se fera à Hawaï l'année prochaine, un vol de 2 heures 30, ce sera le plus long que je n'aurais jamais effectué.
A part encore les petits avions de tourisme, pas vraiment pratiques pour une personne handicapée car ils sont toujours hauts, quand on ne doit passer par dessus l'aile pour entrer, j'ai encore été une fois dans un sous-marin, lors de ma visite de Disneyland à Los Angeles en 1987. Je ne saurais dire si c'est le pire véhicule dans lequel je suis allée, mais je pense que la réponse est oui. Il fallait entrer par un escalier très étroit, en colimaçon et relativement raide. Par chance, l'aide était très présente et j'ai pu quand même en profiter, bien que le décor était artificiel. Je suis encore allée une fois sur une calèche à Gstaad, tirée par un ou deux chevaux, je ne me souviens plus vraiment. Mais là encore, c'était très haut. Enfin bref, mis à part l'accessibilité de tous ces moyens de transports, il y a toujours une récompense au bout, un paysage qui peut être magnifique, comme c'est le cas en montagne lorsque nous sommes dans une télécabine ou un téléphérique, peut-être plus facile d'accès, quoique...