Généralité
En tant que personne handicapée, la vie n'est vraiment pas facile, si on fait abstraction des difficultés d'ordre personnelle. Je pense que pour beaucoup d'entre nous, personnes à mobilité réduite, ce n'est pas toujours évident de se déplacer. En ce qui me concerne, il y a bien des fois où c'est galère quand il faut me rendre quelque part. A chaque fois que je souhaite aller visiter un musée, une exposition ou même d'autres personnes, il faut toujours se renseigner sur l'accessibilité des lieux. Ce n'est pas toujours agréable de demander si l'endroit est accessible ou non, s'il y a des escaliers, des marches ou d'autres barrières architecturales. Malheureusement, bien des personnes ne comprennent pas ce qu'on peut ressentir lorsqu'on se trouve devant des escaliers impraticables. C'est très souvent à cause de ces obstacles que je ne peux être invitée chez des amis, ce qui fait, que s'ils ne comprennent pas ma situation, pensent que je les évite, ce qui est complètement faux. Cette incompréhension peut être blessante tant pour eux que pour moi, vous l'imaginez.
Donc, tout ça veut dire qu'à chaque fois que je veux sortir ou visiter un endroit particulier, il faut passer des coups de téléphone pour me renseigner sur l'accessibilité ou rechercher ces informations sur internet, ce qui peut prendre des heures. Si je dois me rendre chez un médecin que je ne connais pas, je dois demander si c'est accessible et, bien des fois on me dit qu'il y a juste une petite marche ou que c'est totalement accessible et quand j'arrive sur place, je constate qu'il y a ou une petite rampe d'escalier ou une, voire plusieurs marches relativement hautes, impraticables pour moi. Ce qui est complètement banal pour des valides peut être relativement gênant pour nous, c'est ce qui fait que beaucoup de gens n'y font tout simplement pas attention. C'est pour ça que lorsque je me renseigne sur l'accessibilité de l'endroit, les personnes ne sont souvent pas capable de se souvenir exactement, tellement il est habituel pour elles de monter et descendre des escaliers sans problème.
A part peut-être les lieux officiels, comme les administrations communales, cantonales ou fédérales, qui, je pense doivent être accessibles, bien que je ne sois pas allée pour le constater, il est vraiment difficile de partir de son domicile sans se renseigner au préalable. Si j'ai rendez-vous dans un restaurant, il faut que je me renseigne, si je souhaite visiter un musée, il faut que j'appelle pour avoir les détails dont j'ai besoin. Si je dois me rendre avec quelqu'un dans un supermarché, par exemple, il faut toujours chercher une place de parc au plus près. Je possède une carte de personne handicapée afin que n'importe lequel de mes chauffeurs puisse se parquer sur une place réservée, mais voilà, il y a toujours des gens valides, qui peuvent marcher, qui se parquent sur ces places, ce qui, vous l'imaginez, nous crée des problèmes.
Pour les restaurants, ça peut être encore plus embêtant car très souvent, ils possèdent une ou plusieurs marches à l'entrée. Ce qui signifie que chaque fois que j'ai un repas prévu, je demande à l'avance que les organisateurs réservent dans un restaurant accessible. Si je souhaite, durant l'été, sortir pour manger une glace, par exemple, je vais bien évidemment aller là où j'en connais l'accessibilité. Là où j'habite, il y a quelques restaurants où je peux me rendre sans problème.
Pour les musées, ce n'est pas toujours facile. Au Etats-Unis, en 1987, j'étais allée visiter le Musée d'Histoire Naturelle, à New York. Il y avait une grande rampe d'escaliers à l'entrée, mais, étant moins handicapée à cette époque-là, je n'avais pas cherché à en connaître l'accessibilité. C'est une fois à l'intérieur que j'avais remarqué qu'il y avait une autre entrée pour les personnes à mobilité réduite. Mais ceci étant dit, en règle générale, plus ou moins tout est accessible aux Etats-Unis. Si ce n'est pas le cas, comme à l'église où je suis allée cette année, il y a une autre entrée avec une rampe. Pour en revenir aux musées, il y en a au moins deux que je visite régulièrement ici, à Lausanne, qui sont totalement accessibles ou presque. Ca peut arriver qu'il y ait un endroit avec quelques marches où je ne vais pas. Mais les deux endroits possèdent des ascenseurs.
A part les bâtiments publics, restaurants ou autres, il y a une chose qui est difficile pour nous, surtout si nous utilisons un fauteuil roulant ou un scooter électrique, ce sont les trottoirs. Le cauchemar! Bon, il faut dire que dans la majorité du temps, les trottoirs sont abaissés, mais ce n'est pas toujours le cas. Vous pouvez probablement imaginer qu'avec un scooter électrique, on ne peut pas descendre une marche non abaissée. Lorsque je possédais mon scooter électrique, en général, je roulais sur les trottoirs, possédant une plaque pour les vélos, je pouvais circuler sur la route, mais j'essayais d'éviter au maximum. Donc, lorsque je me rendais quelque part, si je connaissais la route, je restais là où je me sentais en sécurité, à savoir, sur les trottoirs. Par contre, quand je ne savais pas si je pouvais traverser une route sans devoir descendre une marche avec mon scooter, je restais sur la route, avec le stress que ça demande de rouler si près des voitures ou autres véhicules. Je me sentais beaucoup mieux une fois de retour sur le trottoir. Depuis quelques années, je ne possède plus ce scooter et je me déplace avec les taxis pour les personnes à mobilité réduite. Grâce aux centres médico-sociaux, nous pouvons bénéficier de bons pour les taxis et nous payons la course au prix des transports publics dans la commune où j'habite.
Donc, tout ça veut dire qu'à chaque fois que je veux sortir ou visiter un endroit particulier, il faut passer des coups de téléphone pour me renseigner sur l'accessibilité ou rechercher ces informations sur internet, ce qui peut prendre des heures. Si je dois me rendre chez un médecin que je ne connais pas, je dois demander si c'est accessible et, bien des fois on me dit qu'il y a juste une petite marche ou que c'est totalement accessible et quand j'arrive sur place, je constate qu'il y a ou une petite rampe d'escalier ou une, voire plusieurs marches relativement hautes, impraticables pour moi. Ce qui est complètement banal pour des valides peut être relativement gênant pour nous, c'est ce qui fait que beaucoup de gens n'y font tout simplement pas attention. C'est pour ça que lorsque je me renseigne sur l'accessibilité de l'endroit, les personnes ne sont souvent pas capable de se souvenir exactement, tellement il est habituel pour elles de monter et descendre des escaliers sans problème.
A part peut-être les lieux officiels, comme les administrations communales, cantonales ou fédérales, qui, je pense doivent être accessibles, bien que je ne sois pas allée pour le constater, il est vraiment difficile de partir de son domicile sans se renseigner au préalable. Si j'ai rendez-vous dans un restaurant, il faut que je me renseigne, si je souhaite visiter un musée, il faut que j'appelle pour avoir les détails dont j'ai besoin. Si je dois me rendre avec quelqu'un dans un supermarché, par exemple, il faut toujours chercher une place de parc au plus près. Je possède une carte de personne handicapée afin que n'importe lequel de mes chauffeurs puisse se parquer sur une place réservée, mais voilà, il y a toujours des gens valides, qui peuvent marcher, qui se parquent sur ces places, ce qui, vous l'imaginez, nous crée des problèmes.
Pour les restaurants, ça peut être encore plus embêtant car très souvent, ils possèdent une ou plusieurs marches à l'entrée. Ce qui signifie que chaque fois que j'ai un repas prévu, je demande à l'avance que les organisateurs réservent dans un restaurant accessible. Si je souhaite, durant l'été, sortir pour manger une glace, par exemple, je vais bien évidemment aller là où j'en connais l'accessibilité. Là où j'habite, il y a quelques restaurants où je peux me rendre sans problème.
Pour les musées, ce n'est pas toujours facile. Au Etats-Unis, en 1987, j'étais allée visiter le Musée d'Histoire Naturelle, à New York. Il y avait une grande rampe d'escaliers à l'entrée, mais, étant moins handicapée à cette époque-là, je n'avais pas cherché à en connaître l'accessibilité. C'est une fois à l'intérieur que j'avais remarqué qu'il y avait une autre entrée pour les personnes à mobilité réduite. Mais ceci étant dit, en règle générale, plus ou moins tout est accessible aux Etats-Unis. Si ce n'est pas le cas, comme à l'église où je suis allée cette année, il y a une autre entrée avec une rampe. Pour en revenir aux musées, il y en a au moins deux que je visite régulièrement ici, à Lausanne, qui sont totalement accessibles ou presque. Ca peut arriver qu'il y ait un endroit avec quelques marches où je ne vais pas. Mais les deux endroits possèdent des ascenseurs.
A part les bâtiments publics, restaurants ou autres, il y a une chose qui est difficile pour nous, surtout si nous utilisons un fauteuil roulant ou un scooter électrique, ce sont les trottoirs. Le cauchemar! Bon, il faut dire que dans la majorité du temps, les trottoirs sont abaissés, mais ce n'est pas toujours le cas. Vous pouvez probablement imaginer qu'avec un scooter électrique, on ne peut pas descendre une marche non abaissée. Lorsque je possédais mon scooter électrique, en général, je roulais sur les trottoirs, possédant une plaque pour les vélos, je pouvais circuler sur la route, mais j'essayais d'éviter au maximum. Donc, lorsque je me rendais quelque part, si je connaissais la route, je restais là où je me sentais en sécurité, à savoir, sur les trottoirs. Par contre, quand je ne savais pas si je pouvais traverser une route sans devoir descendre une marche avec mon scooter, je restais sur la route, avec le stress que ça demande de rouler si près des voitures ou autres véhicules. Je me sentais beaucoup mieux une fois de retour sur le trottoir. Depuis quelques années, je ne possède plus ce scooter et je me déplace avec les taxis pour les personnes à mobilité réduite. Grâce aux centres médico-sociaux, nous pouvons bénéficier de bons pour les taxis et nous payons la course au prix des transports publics dans la commune où j'habite.